mardi, 19 janvier 2021 13:13

« Les producteurs doivent être reconnus quelle que soit la filière » selon la Confédération paysanne

Adria Gomez, ovins, Jean-Paul Portal, vaches allaitantes, et David Chamard, porte-parole et bovins lait|| Adria Gomez, ovins, Jean-Paul Portal, vaches allaitantes, et David Chamard, porte-parole et bovins lait|| ||

2021, doit être l'année de la reconquête des prix pour l'ensemble des éleveurs du département, estiment les responsables de la Confédération paysanne en Haute-Loire.

La Conf'43 propose depuis plusieurs années la revalorisation des prix, et la reconnaissance du travail des paysans et des paysannes dans toutes les filières. "L'ensemble des filières voient le nombre de producteurs diminuer, et les prix se dégrader. La course effrénée à toujours plus de volume soutenue par l'agro-industrie, pousse les éleveurs à plus de production, sans récupérer la valeur ajoutée."

La conf'43 demande de la régulation

Pour la Confédération paysanne, "l'ensemble des politiques publiques doivent accompagner la mise en place d'outils de régulation, afin de réduire la surproduction, une des causes des prix bas ; prendre en compte le coût de production des matières premières, afin de rémunérer les producteurs décemment ; orienter la relocalisation des productions afin de maîtriser les filières sans dépendre du bon vouloir des industriels.

Différence entre prix de vente et coût de production

Le syndicat agricole détaille les chiffres fournis par Cniel (interprofession laitière) et Idele (institut de l’élevage). Le prix du lait en bovin est vendu 350 € les 1000 litres "alors que le coût de production en zone montagne est de 490 €". Le prix de la viande bovine a perdu 20 centimes en deux ans "quand il manque 50 cts pour équilibrer les coûts de production". Et en ovin viande, le coût de production est de 10 € par kilo "mais le prix moyen de vente est 6,5 €".

Des voeux de résilience

"On souhaite apporter des vœux de résilience et d'espoir à l'ensemble des paysans de la Haute-Loire. Nous pouvons reprendre en main, nos outils de production, mais nous ne devons jamais céder à la fatalité, il est normal de vouloir le juste prix de nos produits !"

Dernière modification le mardi, 19 janvier 2021 13:34

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