vendredi, 15 janvier 2021 21:11

La CGT apporte son soutien aux 900 salariés des hôtels, cafés et restaurants

Jean-Yves Derigon (responsable du commerce et des services à la CGT43), Pierre Marsein (secrétaire générale de la CGT43), et Daniel Boyer (secrétaire général construction, bois et ameublements à la CGT43)|Jean-Yves Derigon (responsable du commerce et des services à la CGT43)|Pierre Marsein (secrétaire générale de la CGT43)|| Jean-Yves Derigon (responsable du commerce et des services à la CGT43), Pierre Marsein (secrétaire générale de la CGT43), et Daniel Boyer (secrétaire général construction, bois et ameublements à la CGT43)|Jean-Yves Derigon (responsable du commerce et des services à la CGT43)|Pierre Marsein (secrétaire générale de la CGT43)|| ||||

Le syndicat CGT apporte son soutien aux salariés des cafés, restaurants et hôtels, impactés par la crise du Covid et touchés par le chômage partiel. Le syndicat demande aussi une revalorisation des salaires.

Aux dernières élections dans les Très Petites Entreprises, 900 salariés se trouvaient dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants. Sur l'année 2020, la plupart a dû en passer par le chômage partiel. "Le chômage partiel ne couvre pas 100 % des revenus. Les salariés perdent 16 % de leurs salaires et c'est de la perte de pouvoir d'achat. Dans des domaines qui comptent beaucoup d'extras, de temps partiels et d'étudiants qui travaillent pour payer leurs études, la situation est compliquée", assure Pierre Marsein, le secrétaire général de la CGT en Haute-Loire.

Des niveaux de salaires situés sous le SMIC

Globalement, le syndicat estime que des efforts doivent être faits pour les salaires. Dans la grille conventionnelle, les quatre premiers niveaux se situent sous le SMIC. Il faudrait que le premier niveau se trouve au SMIC. Parmi les dossiers juridiques que nous étudions, les droits des salariés sont souvent mal respectés."

La peur d'une lame de fond

Même quand les établissements pourront rouvrir, les syndicalistes de la CGT craignent une lame de fond. "Des restaurants risquent de réduire la masse salariale pour tenter de se sauver. Tant que les aides existent, ça tient. Mais on peut être inquiet quand les vannes seront fermées."

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