jeudi, 07 janvier 2021 15:09

Covid : le premier centre de vaccination ouvert au Puy-en-Velay, avant Yssingeaux et Brioude

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Alors que les premiers résidents d'Ehpad sont vaccinés ce jeudi, un centre de vaccination a ouvert à l'hôpital du Puy-en-Velay pour tous les personnels du monde de la santé de plus de 50 ans qu’ils soient du secteur public ou privé, hospitalier ou libéral mais également aux pompiers, aux services à domicile ainsi qu’aux personnes de moins de 50 ans ayant des comorbidités.

Comme un symbole, le directeur de l'hôpital, Jean-Marie Bolliet a été le premier à être vacciné. Ce jeudi après-midi, il a retiré sa cravate et sa chemise pour recevoir une première dose du vaccin contre le Covid-19.

100 personnes vaccinées par heure

Ce jeudi, le centre de vaccination a ouvert avec trois boxes. L'espace, installé au sein du centre hospitalier public du Puy, va rapidement être équipé de 12 sièges afin de vacciner 100 personnes par heure.

Yssingeaux et Brioude suivent

Ce premier centre de vaccination sera rapidement suivi de centres d'en d'autres villes : Yssingeaux ouvre le sien à l'hôpital Jacques-Barrot ce vendredi 8 janvier, et Brioude en fera de même lundi.

Un congélateur à -80 °C

L'hôpital ponot a été choisi comme site pilote pour toute la Haute-Loire. C'est au Puy qu'un congélateur a été livré pour garder au frais (jusqu'à -80 °C) jusqu'à 375 000 doses. Actuellement, 8 000 doses ont été livrées et le préfet de Haute-Loire a indiqué que 5 000 doses arriveraient chaque semaine.

Marc Bouiller, médecin et président de la Commission médicale d'établissement (CME), avant de se faire vacciner à son tour sous les appareils-photos, est fidèle à son habitude : direct. "Il n'y a pas d'autre solution que le vaccin. Il ne faut plus reculer. On propose de l'espoir face à la peur."

Qu'en sera-t-il pour le grand public ?

Ce centre de vaccination sera-t-il demain un centre grand public ? Pour l'heure, impossible de le dire. "Le dispositif civil n'est pas connu", tranche Jean-Marie Bolliet, le directeur du CHER.

"On a déjà 200 volontaires parmi les soignants de l'hôpital. C'est bon signe. On compte sur le bouche-à-oreille pour convaincre les réticents", ajoute Cédric Ponton, directeur de la stratégie.

Dernière modification le jeudi, 07 janvier 2021 16:43

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