Valeria Giuffrida, une Italienne de 40 ans domiciliée en Haute-Loire, se bat contre un cancer et dans une précarité financière personnelle compliquée.

Voilà cinq ans que Valeria Giuffrida vit en France et 18 mois à Saint-Paul-de-Tartas, à la frontière entre la Haute-Loire et l'Ardèche, au sud du département. Aide-soignante en Italie, elle faisait des saisons sur le département.

Une cagnotte en Italie pour lui financer un appart temporaire

Il y a sept mois, un cancer du col de l'utérus a été diagnostiqué. D'abord léger, ce cancer a pris des proportions inquiétantes, au point de devoir être opéré en novembre. Affaiblie par cette opération, elle s'apprête à suivre de la radiothérapie à Clermont. "Des amis en Italie ont ouvert une cagnotte et ont obtenu quelques centaines d'euros. Ça va me permettre de prendre un appartement pendant deux mois. J'aurai une séance de radiothérapie tous les jours sauf le week-end pendant cinq semaines. Je vais vivre à proximité pour m'éviter des trajets quotidiens", raconte la jeune quadragénaire.

"J'ai pas choisi d'être malade"

La situation financière est très précaire. Une demande de RSA a été formulée mais la réponse n'est pas encore arrivée. "J'ai demandé des aides, comme le prévoit la loi. J'ai été suivie par une assistante sociale. Mais le résultat faible. Ça fait 7 mois que je lutte pour avoir à manger et une vie digne. Et ça ne fonctionne pas. J'ai pas choisi d'être malade. Je sais plus quoi faire et je suis perdue. J'aurais apprécié de pouvoir disposer d'une aide à domicile pour le ménage et la cuisine suite à mon opération. Mais cela m'a été refusée."

Une aide exceptionnelle de la Ligue contre le cancer

La Ligue contre le cancer a offert 500 € pour l'aider dans cette période difficile. Un hébergement lui a été proposé par le Tremplin. Mais elle a préféré refuser car elle aurait dû se séparer de son chien. "La thérapie est devenue urgente. Je n'ai plus le temps de rentrer en Italie auprès de ma famille pour être soignée là-bas."

Contact : giuffridavaleria@gmail.com