samedi, 26 septembre 2020 06:48

Bâtiment : les entreprises comptent sur les communes pour les faire travailler

|Hervé Guillot, président de la FFB en Haute-Loire|| |Hervé Guillot, président de la FFB en Haute-Loire|| |||

Les métiers du bâtiment disposent de chantiers sur les prochains mois. Avec une visibilité néanmoins réduite au niveau des marchés publics, qui représentent 50 % de l'activité.

Depuis le déconfinement, l'activité a bien repris pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. En Haute-Loire, cela représente 4 500 emplois. 450 entreprises adhèrent à la Fédération du bâtiment, présidée par Hervé Guillot, à la tête de l'entreprise Energeco (chauffage et climatisation) à Bas-en-Basset.

"Pour les artisans, qui ont entre 1 et 5 salariés, l'activité est bonne jusqu'en décembre, voire jusqu'au printemps. Pour les boîtes de 5 à 50 salariés, c'est la majorité de nos adhérents, on a actuellement du volume mais les perspectives s'amenuisent", analyse le président de la FFB en Haute-Loire.

Les appels d'offres, c'est 50 % de l'activité

La raison viendrait de la baisse de la commande publique. Les appels d'offres ne se bousculent pas au portillon. "Une année d'élection, on sait qu'il y a toujours un décalage. Mais cette année, les conseils municipaux et intercommunaux ont été installés trois mois après l'élection. On fait le tour des collectivités pour mobiliser les élus." Les marchés publics représentent facilement 50 % de la filière en Haute-Loire alors que les petits artisans travaillent à 90 % avec les particuliers.

Hervé Guillot poursuit : "On n'attend pas que des gros chantiers mais du travail pour tout le monde. La possibilité de choisir des entreprises sans passer par un appel d'offres jusqu'à 70 000 €, au lieu de 40 000 € comme c'était avant, est déjà une bonne mesure qui permet de déclencher rapidement des chantiers."

Des apprentis à l'identique

Le président de la FFB assure que les entreprises ont réussi à préserver tous les emplois "en jouant sur la variable d'ajustement que sont les intérimaires". Et leur engagement dans l'apprentissage et la formation de jeunes se poursuit. "On a autant d'apprentis qu'avant. Au CFA de Bains, ils sont 350 inscrits, c'est autant que l'année dernière."

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