mercredi, 26 août 2020 17:38

Une tournée syndicale de Force Ouvrière dans les salons de coiffure

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Pendant deux jours, Stéphanie Prat-Eymeric, secrétaire fédérale à Force Ouvrière en charge des secteurs de la coiffure et de l’esthétique, était présente en Haute-Loire pour aller à la rencontre des salariés sur leurs lieux de travail. Emploi, salaires, pouvoir d’achat et conditions de travail étaient au cœur des préoccupations.

Le but de ces visites ? Prendre le pouls de leurs préoccupations et leur amener de l’information sur leurs droits. « Il y a eu 4 à 5000 salons qui ont mis la clé sous la porte depuis la fin du confinement. Si le mois de mai a vu un retour de la clientèle, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a encore dans pas mal d’endroits du chômage partiel plusieurs heures par semaine. Ce n’est pas étonnant. Il y a d’abord une anxiété dans une partie de la population créée par toutes les informations répétées en boucle. Ensuite l’annulation de nombre de mariages et autres évènements collectifs pèse également sur la fréquentation. Enfin, avec la hausse des demandeurs d’emplois et les baisses de revenus liées au confinement (activité partielle), des familles sont contraintes de rogner sur leur budget coiffure. C’est pourquoi nous sommes très attentifs à ce que des mesures soient prises pour préserver tant les emplois que les salaires dans le secteur. »

Présentation du Pass TPE

Cette tournée syndicale a été aussi l’occasion de présenter le « Pass TPE » mis en place par FO pour les salariés des petites entreprises. « Nous offrons ce service jusqu’en mars pour les salariés des entreprises de moins de 11. Il est normalement réservé à nos adhérents. Il y a des informations sur les droits, sur ce qui a été négocié dans chaque branche : la prévoyance, les grilles de salaire… et bien sûr sur nos revendications aussi. On peut également bénéficier de tarifs préférentiels sur des achats, un peu comme dans les grandes entreprises avec le CE. D’autres services sont proposés : une plate forme emploi, des améliorations de l’orthographe, une mutuelle retraités. Le but c’est de démontrer que le syndicalisme, ce n’est pas que les grandes actions revendicatives, c’est aussi un travail de fourmi au quotidien pour faire vivre des droits collectifs qui ont été négociés et conquis. » 

D'autres professionnels rencontrés

D’ailleurs d’autres entreprises artisanales ont été visitées également pour présenter ce Pass, des boucheries-charcuteries, des confiseurs, des boulangers… « C’est normal puisque nous nous côtoyons dans la même fédération syndicale, la FGTA-FO », indique Stéphanie Prat-Eymeric.

Pour Pascal Samouth de l’Union Départementale FO, « c’est une excellente initiative que d’aller dialoguer au plus près avec ces salariés, qui ne sont pas forcément les plus au fait de l’action syndicale. Pour nous, c’est aussi le lancement de la campagne en vue du vote qu’ils devront émettre en janvier dans les très petites entreprises pour indiquer leur choix en vue de définir la représentativité de chaque organisation syndicale ».

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