Olivier Cigolotti, sénateur de la Haute-Loire, dénonce les inégalités de traitement relatives à l’attribution de la prime « grand âge ».

Suite à la visite du président du Sénat, Gérard Larcher, en Haute-Loire, et à l’intervention du Dr Yves Braye, le Conseil départemental de Haute-Loire a adopté, le 22 juin, une motion en faveur de l’élargissement de la prime « grand âge » à l’ensemble des professionnels exerçant auprès des personnes âgées.

Olivier Cigolotti a souhaité interroger le gouvernement sur les inégalités de traitement relatives à l’attribution de cette gratification.

Cette prime de 118 euros brut par mois, financée par l'Assurance maladie, est destinée à reconnaître l'engagement des professionnels exerçant auprès des personnes âgées et à valoriser les compétences nécessaires à leur prise en charge.

A l’heure actuelle, elle n’est réservée qu’aux agents des établissements sous statut public, excluant de fait les aides-soignants employés par les EHPAD privés à but non lucratif.

En Haute-Loire notamment, il existe 22 établissements de ce type sur les 48 Ehpad que compte le département.

« Cette inégalité n’est pas acceptable alors même que ces professionnels exercent les mêmes missions dans des conditions difficiles. De plus, une telle mesure ne fera qu'accentuer le déficit en personnels compétents dans les établissements du secteur privé », estime le sénateur.