mardi, 16 juin 2020 17:41

Après les belles paroles, les soignants veulent passer aux actes

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Echaudés depuis de longs mois par le manque de personnels et de matériel, les soignants ont traversé la crise du Covid-19 où ils ont fait front et ont reçu beaucoup de marque de soutien. Mais aujourd'hui, ils veulent remplacer les belles paroles par des actes.

Mardi après-midi, 300 soignants et usagers sont partis depuis l'accueil du Centre hospitalier Emile-Roux au Puy-en-Velay en direction de la délégation départementale de l'Agence régionale de santé dans la ville haute.

Pour le secteur privé, incarné par le centre hospitalier Sainte-Marie qui compte 900 agents, le rendez-vous était donné directement devant le siège départemental de l'ARS.

"Notre colère est plus forte encore"

"Pendant cette période difficile (la crise du Covid-19, NDLR), nous avons une fois de plus montrer notre engagement et notre professionnalisme. Nous avons su nous adapter dans l'urgence, affronter le danger et nos angoisses. Les nombreux soutiens de la population nous ont fait chaud au coeur. Cependant, aujourd'hui, notre colère est plus forte encore face à un gouvernement qui n'a toujours pas apporté de réponses à nos attentes. Nous ne voulons plus de grands discours, ni de remerciements. Nous ne voulons plus de promesses, d'hommages ou de médailles. Non ! Nous voulons des actes !", a témoigné Anne-Marie Arnaud, agent des services hospitaliers (ASH) et détachée à la CGT, lors d'un discours au mégaphone devant l'hôpital public.

Une prime selon des critères de présentéisme

Une première prime de 500 € selon des critères de présentéisme étaient évoqués. Sur les 1864 agents, 250 n'y avaient pas droit et 50 pouvaient prétendre à 250 €. Un nouveau texte sorti ce week-end intègre Emile-Roux dans une prime de 1500 €. 40 % des agents ponots y auraient droit.

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