Depuis le dimanche 24 mai, les célébrations religieuses sont de nouveau autorisées. Mais des mesures ont été prises dans les églises pour respecter les règles de distanciation. On vous les détaille.

Voici les principales dispositions pratiques demandées pour la reprise des cultes.

La préparation de l’église

Des recommandations sanitaires sont affichées à l’entrée de l’église. Les bénitiers sont vides et désinfectés. Du gel hydro-alcoolique est disponible à l’entrée des églises ou chapelles.

Comme ailleurs, la règle est d'avoir une personne pour 4 m2. Les places où les fidèles pourront s’asseoir sont clairement identifiées. Dans les grandes églises, un sens de circulation est matérialisé avec un marquage au sol ou des flèches sur des panneaux.

Les portes peuvent rester ouvertes pour qu’elles ne soient pas touchées par les personnes venant dans l’église.

Les places utilisées sont nettoyées si plusieurs célébrations se succèdent.

La célébration de la messe

Une attention particulière est portée sur les entrées et les sorties des églises. Pour chaque église, une personne est désignée pour réguler le flux, veiller au nombre de personnes présentes à l’intérieur de l’église et éviter les attroupements à la sortie des célébrations.

Le port du masque est obligatoire pour tous, à partir de l’âge de 11 ans. Pour les prêtres, vu la distance entre l’autel et les premiers rangs, le masque ne semble pas obligatoire pendant la messe, à l’exception de la communion aux fidèles. "Chaque prêtre juge ce qu’il est raisonnable de faire", fait savoir l'évêque Luc Crepy.

Des feuilles de chant à usage unique sont favorisées. Les livres de chant sont retirés.

Pour la quête : pas de transmission du panier de quête entre les fidèles, mais par des quêteurs désignés. La quête peut être faite en fin de célébration, à la sortie, avec des troncs.

Pour la communion

Quand il y a une concélébration, les ministres ordonnés communieront tous par intinction, y compris le célébrant principal. Seul le prêtre ou le diacre chargé de la purification boit au calice pour consommer le Sang. Les fidèles ne communieront pas au précieux Sang, que ce soit au calice ou par intinction.

Avant de donner la communion, les prêtres, le diacre, les ministres extraordinaires de la communion mettent un masque. Ils se lavent les mains avec du gel hydro-alcoolique.

Les fidèles reçoivent la communion dans la main. On refusera de la donner dans la bouche.

Les autres célébrations : baptêmes, funérailles, mariages

Toutes les mesures précédentes sont valables pour toutes les autres célébrations.

Pour les baptêmes :

Le signe de croix lors de l’accueil sera réalisé par les parents, seuls. L’imposition des mains se fera sans toucher l’enfant.

Le baptême sera réalisé avec une eau bénie lors de la célébration. Chaque ablution sera réalisée au-dessus d’une autre cuve destinée à recueillir l’eau avant son élimination, afin d’éviter une contamination entre familles.

L’onction de Saint-Chrême sera réalisée avec un coton imbibé d’huile et renouvelé entre chaque enfant, avant d’être brûlé après la célébration.

Le célébrant se désinfecte les mains avant la remise de la lumière et du vêtement blanc.

Avant la signature des registres, les familles se désinfecteront les mains au gel.

Pour les funérailles :

Les gestes de la lumière et de la croix seront réservés à la famille, moyennant une désinfection préalable des cierges et de la croix qui sera déposée sur le cercueil.

L’aspersion du dernier adieu sera effectuée par le célébrant seul.

S’il y a procession du dernier adieu à l’église, elle se fera sans aspersion, par une signation ou une inclination.

Pour les mariages :

Les fauteuils des mariés seront nettoyés après chaque célébration.

Les livrets de célébration seront distribués par des personnes désignées après désinfection des mains. Les participants les conserveront à l’issue de la célébration.

Avant la signature des registres, les familles se désinfecteront les mains au gel.