Réquisitionné par la préfecture de la Haute-Loire, le laboratoire public d’analyses Terana est en ordre de marche pour réaliser les analyses virologiques (dites PCR) de dépistage du Covid-19. Les équipes viennent ainsi prêter main-forte au Centre hospitalier Émile Roux du Puy-en-Velay. Habilité à réaliser des analyses en santé animale, hygiène alimentaire et hydrologie, Terana pourra réaliser jusqu’à 400 analyses PCR par jour.
Déjà réquisitionné sur les départements de la Loire et du Puy-de-Dôme, le laboratoire Terana l’est également sur le territoire altiligérien. Le 6 mai, la préfecture de la Haute-Loire, en accord avec l’Agence Régionale de Santé et le Département, publie son arrêté permettant à Terana d’effectuer « l’examen de détection du génome du SARSCoV-2 par RT PCR ».
Dépister pour mieux sécuriser le déconfinement
Alors que le Gouvernement a annoncé l’objectif de 700 000 tests par semaine à partir du 11 mai, les laboratoires de santé humaine se préparent. Pour atteindre les objectifs, le Centre hospitalier Émile Roux du Puy-en-Velay a décidé de travailler de concert avec le laboratoire Terana. Une convention de partenariat a été signée le 6 mai.
Terana en plus des CHU de Saint-Etienne et Clermont
« Ce partenariat nous permet d’étendre les capacités journalières d’analyse de façon significative, en sus des partenariats avec les laboratoires des CHU de Saint-Étienne et de Clermont-Ferrand. Cette période de crise sanitaire permet d’ouvrir le champ des possibles et d’offrir aux patients de Haute-Loire, une réponse à leurs inquiétudes légitimes », témoigne Jean-Marie Bolliet, directeur du Centre hospitalier Émile-Roux du Puy-en-Velay.
Jusqu'à 400 analyses par jour
« Les équipes de Terana Puy-de-Dôme peuvent réaliser jusqu’à 400 analyses PCR par jour, ce qui devrait apporter une aide précieuse aux laboratoires d’analyses médicales », précise Guillaume Chevalier, docteur vétérinaire et directeur du laboratoire Terana Haute-Loire.
Quatre laboratoires dont la Haute-Loire
Créé en 2016, Terana est un GIP (Groupement d’Intérêt public) qui regroupe les laboratoires départementaux publics du Cantal, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme et du Rhône. Répartis sur quatre sites, les 130 agents réalisent quotidiennement des analyses sur de nombreuses espèces animales, mais également sur l’eau et les denrées alimentaires.
