dimanche, 03 mai 2020 09:45

Célébrations religieuses : l'évêque du Puy espère un assouplissement

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Si bon nombre d'activités vont pouvoir reprendre à partir du 11 mai, date donnée par le gouvernement pour le déconfinement, ce ne sera pas encore le cas pour les célébrations religieuses qui devront attendre le 2 juin. Après avoir vécu Pâques en confinement, cela devrait être encore le cas pour l'Ascension (21 mai) et Pentecôte (31 mai). Mgr Luc Crepy espère que les restrictions vont s'assouplir.

Les lieux de cultes pourront rester ouverts comme ils le sont aujourd’hui, la liturgie des obsèques pourra toujours être célébrée, tant dans les églises que dans les cimetières, en limitant le nombre de participants à 20.

"Nous partageons le souci du gouvernement de limiter au maximum la circulation de l’épidémie, mais nous voyons mal que la pratique ordinaire de la messe favorise la propagation du virus et gène le respect des gestes barrières plus que bien des activités qui reprendront bientôt", exprime le conseil permanent de la Conférence des évêques de France, au nom de tous les évêques.

Luc Crepy, évêque du diocèse du Puy, s'est exprimé sur le sujet sur RCF Haute-Loire : "Nous aurions aimé que la dimension de la vie religieuse soit plus développée dans les propos du Premier ministre. Comme beaucoup de catholiques, tout en comprenant que c'est compliqué, on aurait aimé une petite ouverture à partir du 11 mai."

Les propositions des évêques

"On avait proposé un quota, par exemple un tiers des églises. On s'organisait pour prévoir du gel à l'entrée, des croix sur les chaises, les prêtres se passent les mains au gel avant la communion. Ce sont des mesures qui ont été faits dans d'autres domaines, comme le bâtiment. Il y a une grosse déception qui se dégage. La question de la liberté religieuse n'est pas posée. La messe est quelque chose de central dans la vie chrétienne."

Un espoir pour Pentecôte

Les évêques espèrent que le déconfinement permettra d'assouplir les restrictions. Les prêtres sont prêts à célébrer la messe plusieurs fois, de s'en tenir à 20 personnes comme pour les funérailles. Pentecôte, c'est le 31 mai, à deux jours près. Si on nous laisse célébrer, ce pourrait être une belle fête tout en respectant les règles. On peut espérer que si le déconfinement se passe bien, peut-être que les mesures nous permettront d'entrouvrir la porte. Je reste en contact avec le préfet."

Dernière modification le dimanche, 03 mai 2020 10:13

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