samedi, 21 mars 2020 17:24

Bloqués aux Canaries depuis une semaine, les Altiligériens sont rentrés

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Tous les chemins mènent à la maison. Bloqués depuis une semaine aux Canaries, les 60 touristes d'Auvergne-Rhône-Alpes, dont une dizaine sont originaires de Haute-Loire, sont parvenus à rejoindre la France.

Les chemins se sont séparés. Certains ont pris un avion jeudi depuis Las Palmas jusqu'à Barcelone. A l'image de la famille Arco de Chaspuzac. Une fois dans la capitale catalane, quatre ont loué une voiture jusqu'à Gérone pour les rapprocher de la frontière française. Les époux Arco et leurs deux enfants ont dormi à l'aéroport en attendant un avion jusqu'à Paris. Ils sont arrivés à la capitale vendredi soir vers 19 heures avec deux touristes de Côte-d'Or et deux de l'Allier. "Par chance nous avons pu trouver un des derniers minibus 9 places pour rentrer. Nous pensions prendre les trains mais ils s'annulaient au fur et à mesure que l'heure tournait. Nous étions 8 à descendre : 6 sur Lyon et nous en avons déposé 2 au passage vers Dijon. Nous sommes arrivés vers 2 heures à Lyon. Nous avons récupéré notre voiture puis direction la maison en Haute-Loire.

Après ces mésaventures, la famille Arco est ravie de retrouver la Haute-Loire. "Maintenant, il faut qu'on se reconnecte à la vie ici en France, se renseigner pour le travail, s'organiser,... pour reprendre une vie "presque normale".

Un anniversaire de mariage inoubliable

D'autres Altiligériens ont attendu aux Canaries. Ils ont été rapatriés vendredi soir, tout comme une famille de Saint-Pierre-Eynac. Frédéric Largeron était allé fêter ses 20 ans de mariage au soleil. Il s'en souviendra. "

"Vendredi matin tout s'est précipité vers 10 h 30. On était à l'auberge de jeunesse où nous étions depuis la veille, notre précédent hôtel avait fermé. On nous propose alors de rentrer sur Paris Charles de Gaulle. A 14 h 30, on nous demande de partir au plus vite, l'avion devait décoller à 17 h 30. On a alors retrouvé cinq touristes à l'aéroport qui étaient censés être partis depuis le matin. Nous sommes arrivés à Paris à 22 h 30. Entre temps, ma sœur de Lyon est montée nous récupérer en voiture. Les locations de voitures étaient impossibles ou à des tarifs très élevés, le coût des hôtels exorbitant. Nous avons retrouvé nos enfants ce samedi à 5 heures à Saint-Didier avec une certaine émotion."

Le Désidérien a fait les comptes. Le prolongement imprévu des vacances aura coûté entre 800 et 1 000 euros. "On compte se retrouver après la crise autour d'une association pour réclamer des comptes à la compagnie aérienne qui a annulé notre vol retour sans raison."

Dernière modification le samedi, 21 mars 2020 20:47

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