vendredi, 13 décembre 2019 16:11

Plasturgie : des offres de reprise formulées pour SES à Saint-Pal-de-Mons et SEID à Dunières

||| ||| |||

Deux offres de reprise ont été émises pour l'entreprise SES à Saint-Pal-de-Mons et une offre pour SEID à Dunières. Le tribunal de commerce doit se prononcer le 17 janvier. L'issue semble aujourd'hui favorable.

Hormis le fait d'être dans la plasturgie, les deux sociétés ont un autre point commun : elles appartiennent à Jean-Philippe Grail. Ce vendredi 13 décembre, trois mois après la mise en redressement judiciaire (c'était déjà un vendredi 13), les deux sociétés sont repassées en audience devant le tribunal de commerce du Puy-en-Velay.

SEID emploie 11 salariés

Ces dernières semaines, des offres sont arrivées pour reprendre les deux usines, indépendantes l'une de l'autre. Pour SEID, la société Evenplast de Riotord a déposé une offre qui court jusqu'au 31 décembre. Cette offre pourrait être valable malgré tout jusqu'au 17 janvier, date de la prochaine audience au tribunal, lequel a demandé de revoir l'offre à la hausse. SEID est la plus en difficultés. La production tourne au ralenti pour les 11 salariés. "Evenplast fait dans l'impression et la sacherie et est intéressé par l'extrusion", croit savoir un salarié.

Une offre étrangère promet de reprendre tous les salariés chez SES

Pour SES (Stefany Emballages et Services) de Saint-Pal-de-Mons, le tribunal aura le choix entre deux offres : une qui émane d'une entreprise de Haute-Loire et qui propose de reprendre 17 des 38 salariés ; une autre qui provient d'un grand groupe européen avec 1 500 salariés qui promet de reprendre tout l'effectif san-palou.

Pour les salariés, le choix est vite vu. "On milite pour le plein emploi", résume Yohan Fialon, délégué du personnel. "On a aujourd'hui deux offres. Certaines entreprises du coin come Cheynet et Coffinobois n'ont pas eu cette chance."

Prochaine audience le 17 janvier

Le tribunal donne rendez-vous le 17 janvier pour une prochaine audience qui s'annonce décisive. Les repreneurs et créanciers devraient être conviés avant de prendre une décision sur les propositions.

Pour Jean-Philippe Grail, dirigeant de SEID et SES, "il est dommage qu'en France, il n'y ait pas un fonds pour aider alors qu'il suffirait de pas grand-chose. 500 000 euros nous auraient aidés à approvisionner de la matière première et à poursuivre notre développement dans les produits bio-sourcés. On a frappé à toutes les portes imaginables."

SES avait misé sur le plastique "bio"

SES a été créé en 1988 à Dunières par René Grail. Stéfany Emballage et Services avait déménagé en 2008 à Saint-Pal-de-Mons. En 2017, Jean-Philippe Grail avait racheté SEID

En 2016 et 2017, SES avait investi 7 millions d'euros pour développer les productions d’emballages biocompostables sur le site de Saint-Pal suite à loi sur la transition énergétique.

Dernière modification le vendredi, 13 décembre 2019 18:50

Partager sur :