Mardi matin, les manifestants étaient de retour dans la rue au Puy-en-Velay contre le projet de réforme des retraites. Entre 2 150 et 4 000 personnes ont battu le pavé.

C'est l'histoire du verre à moitié plein ou du verre à moitié vide. Mardi matin, ils étaient au moins deux fois moins nombreux à manifester que jeudi dernier. Mais la mobilisation reste significative contre le projet de réforme des retraites défendu par le gouvernement.

Mardi matin, au départ de la place Cadelade au Puy, on retrouvait les mêmes que la semaine passée. Les syndicats et leurs branches déployaient des banderoles et des drapeaux, scandaient les slogans à différents micros. Des retraités, des fonctionnaires, des jeunes, des professionnels de santé, des salariés du privé : tous ont marqué leur opposition.

"Comme toujours, le pouvoir prétend qu'il ne bougera pas, qu'il est droit dans ses bottes. Mais nous avons déjà connu ça en 1995 sur les retraites ou en 2006 contre le CPE par exemple", rappelle Pierre Marsein, secrétaire départemental de la CGT.

Les manifestants ont voulu maintenir la pression en attendant les annonces du Premier ministre mercredi. "Certains attendent sans doute de savoir ce qu'il va se dire", tente de justifier un syndicaliste de la CGT face à la baisse de grévistes.

Mardi après-midi, différentes assemblées générales étaient prévues, notamment dans l'Education nationale, bien représentée au Puy que ce soit dans le primaire ou le secondaire. Des tracts doivent être distribués à différentes ronds-points.