L'année 2020 sera mouvementée avec pas moins de trois départs, ceux du commandant de groupement, du commandant de compagnie d'Yssingeaux et du commandant des brigades de Monistrol, Bas et Aurec.

Vendredi soir, les gendarmes, réservistes et retraités de la compagnie d'Yssingeaux, se retrouvaient à Bas-en-Basset pour fêter leur patronne, Sainte Geneviève, un an après l'annulation de cette cérémonie dans un contexte de mouvement des Gilets jaunes. "Les gendarmes sont restés mobilisés pendant sept mois d'affilée", a rappelé la sous-préfète Christine Hacques. "Les gendarmes sont toujours là quand on a besoin d'eux, même sur une petite route de campagne", fait remarquer le colonel Jean-Pierre Rabaste.

Quant au commandant Antoine Soubiran, il a eu l'occasion de mettre en avant les soutiens des collectivités, avec comme exemples les vélos électriques mis à disposition par la mairie d'Aurec-sur-Loire, ou encore la nouvelle caserne de gendarmerie pour les militaires de Bas-en-Basset et Monistrol-sur-Loire dont la fin des travaux est annoncée pour février 2020.

Au moins trois mutations d'officiers

Une année 2020 qui verra plusieurs changements au sein de la gendarmerie nationale. Le patron des gendarmes, le colonel Jean-Pierre Rabaste, après trois ans en Haute-Loire, va rejoindre une autre mission.

Le commandant Antoine Soubiran vient de réussir un concours pour rejoindre l'école de guerre à Paris. A 36 ans, originaire du Val-de-Marne, il avait obtenu un master en électronique avant d'être admis à l'école navale en 2006. De 2014 à 2017, il était commandant d'un patrouilleur dans la gendarmerie maritime à Cherbourg, avant de rejoindre la compagnie d'Yssingeaux.

Quant à Pierre Jover, le commandant de communauté de brigades, va lui aussi quitter ses fonctions à l'été 2020 après quatre années en poste en tant que chef des brigades d'Aurec, Bas et Monistrol.