jeudi, 17 octobre 2019 19:42

Les salariés de l'énergie réclament le retrait du projet "Hercule"

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Ce jeudi 17 octobre, le syndicat CGT Energie 43 appelait les salariés de l’énergie à une nouvelle journée de mobilisation dans le cadre de l’appel intersyndical CGT, CFE-CGC, FO et CFDT, pour exiger le retrait du projet « Hercule ». Une action a été menée sur le site Enedis de Farnier à Brives-Charensac.

Ce projet, demandé par le gouvernement et porté par le président d’EDF, Jean Bernard Levy, vise à une scission de l’entreprise EDF en deux d’ici 2022. L'une serait détenue à majorité par l'Etat, "EDF bleu", comprenant le nucléaire, les barrages hydroélectriques et le transport de l'électricité ; la seconde introduite en bourse à hauteur de 35% : "EDF vert" comprenant Enedis, EDF Renouvelables, Dalkia, EDF Commerce, les activités d'outre-mer et de la Corse d'EDF.

L’intersyndicale poursuivait sa mobilisation avec une deuxième journée d’action ce 17 octobre, "pour assurer l’avenir d’EDF intégré et du service public de l’électricité". Après la journée de grève du 19 septembre, l’intersyndicale avait mis en demeure le gouvernement et la direction d’EDF afin qu’ils retirent le projet Hercule d’ici le 10 octobre. « À ce jour, aucune communication n’est parvenue à ce sujet ni de la part de la direction d’EDF ni du gouvernement. »

C’est pourquoi l’intersyndicale a décidé de cette nouvelle journée d’action « pour le retrait définitif de ce projet "qui consiste à découper EDF pour faire la part belle à la concurrence" en scindant production et commercialisation, "au nom de la seule rentabilité financière".

Les premiers chiffres de grévistes fournis par les syndicats donnent 65 % à Enedis, 69 % à EDF Hydro. Selon eux, « des baisses de charge dans la production nucléaire, gazière, thermique à flamme et hydraulique ont permis aux grévistes de retirer plus de 7 000 MW du réseau ».

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