Pierre-Julien Jouve a réalisé son rêve, celui de se poser en parapente au sommet du Mont Blanc, à 4 810 mètres d'altitude. Pour cela, il fallait des conditions climatiques très particulières.
C'était le mercredi 26 juin. En plein canicule. Le Ponot-Establain Pierre-Julien Jouve, professeur de sport, moniteur de parapente et organisateur du Trail du Mézenc chaque 15 août, a participé à un défi un peu fou.
Un vol permis grâce... à la canicule
Il a fait décoller sa voile depuis Planpraz (2 000 m d'altitude) pour voler jusqu'à 5 000 m d'altitude et atterrir au sommet du Mont Blanc, à 4 810 m d'altitude. "La première que cela a pu se faire, c'était en 2003, effet de la canicule là aussi. La dernière fois, c'était en 2012 et j'avais raté l'occasion d'y participer", raconte ce moniteur, pratiquant depuis 2003, diplômé depuis 2007 pour enseigner.
Tout s'est décidé la veille quand Pierre-Julien a compris que les conditions étaient réunies. Il a pris la route pour Chamonix et s'est mis en rapport avec Frédéric Souchon, un Ponot d'origine et guide de haute montagne, parapentiste lui aussi.
150 au sommet du Mont Blanc
Comme Pierre-Julien, ils étaient 150 à se poser sur le toit de l'Europe et réussir ce défi osé et dangereux (un parapentiste s'est tué). "Je me suis appuyé sur mon bon niveau technique pour me poser et redécoller. C'était risqué mais c'était le rêve de ma vie."
Le doublé magique réalisé
Après 57 minutes en tenue légère au milieu de la neige, Pierre-Julien Jouve a redécollé. Et dimanche dernier, il a réussi "le doublé magique". De retour dans la région pour participer au trail du Mont Blanc avec sa femme Aline, il s'est accordé le tour du Mont Blanc avec Frédéric Souchon.
Parapente sur le Mont Blanc (par Fred Souchon)
Pierre-Julien Jouve pendant le vol libre