Daniel Henry, de Savoie, et Serge Verilhac, du Mazet-Saint-Voy, arriveront mercredi au Puy-en-Velay après 360 km et 18 jours de marches entre Genève et Le Puy-en-Velay. Leur maillot et leurs pas portent un message en faveur du don d'organes du vivant.
Daniel Henry a reçu un rein de sa femme, Lucie, en 2018. Après cinq années de dialyse à raison de cinq heures et trois fois par semaine, il s'est senti revivre grâce à cette greffe. Cet ancien salarié d'EDF, 61 ans et retraité, domicilié à Termignon en Savoie, a voulu promouvoir le don d'organes du vivant en accomplissant le Chemin de Saint-Jacques de Genève au Puy-en-Velay. Pour ce périple de 18 jours, il est accompagné par Serge Verilhac, 60 ans, un ancien collègue de travail, qui vit au Mazet-Saint-Voy.
Daniel Henry a reçu le rein de sa femme alors qu'ils n'étaient pas compatibles. "Trois CHU le font en France dont Grenoble où j'ai été greffé. J'étais le vingtième. On m'a enlevé mon plasma pour mettre celui de ma femme. Pour le donneur, cela ne change rien. La science évolue. Cette technique a été mise au point par le Professeur Lionel Rostaing."
Sur leur chemin, les rencontres fortuites permettent de lancer la conversation autour du don d'organes du vivant. "J'ai retrouvé la santé et je souhaite le faire savoir. Je veux surtout faire connaître cette possibilité offerte par le progrès médical."