lundi, 01 juillet 2019 14:13

En Haute-Loire, la qualité des eaux reste bonne, voire très bonne

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Depuis 1993, le Département de Haute-Loire gère le réseau départemental d’évaluation de la qualité des cours d’eau, par l’intermédiaire du Service Eau et Assainissement de Haute-Loire Ingénierie, l’agence départementale d’ingénierie.

Ce réseau a pour objet de constituer une base de données de référence et de contribuer à l’acquisition des connaissances nécessaires à la mise en oeuvre d’actions de protection et de restauration de la qualité des cours d’eau.

Il permet également d’évaluer à long terme les effets des politiques d’investissement menées par les collectivités territoriales, en matière d’assainissement notamment.

La répartition des sites de mesures varie d’une année sur l’autre afin de réaliser alternativement un suivi accentué sur l’un des trois bassins versant principaux du département (l’Allier, la Loire et le Lignon).

Six campagnes de mesures pour chaque site

Sur chaque site, il a été réalisé 6 campagnes de mesures réparties sur l’année.

L’équipe d’hydrobiologistes du Service Eau et Assainissement effectue l’ensemble des prélèvements et des mesures de terrain, une partie des déterminations de qualité biologique, l’interprétation et la synthèse de l’ensemble des données produites.

Elle travaille en partenariat avec le laboratoire Terana de Haute-Loire, qui réalise la majorité des analyses des eaux prélevées, et avec l’Agence de l’Eau Loire Bretagne, qui assure, à parité avec le Département, le financement du réseau.

Les résultats 2017 et 2018

En 2017, le réseau était constitué de 38 sites de mesures, le bassin versant de la Loire a été étudié plus en détail.

Globalement, sur 1 190 classes de qualité déterminées, 1 159, soit 97,4 %, sont indicatrices d’une bonne (27 %) ou d’une très bonne qualité de l’eau (70 %).

En 2018, le réseau, axé plus précisément sur le bassin versant du Lignon, était constitué de 47 sites de mesures.

Globalement, sur 1 470 classes de qualité déterminées, 1 423, soit 96,8 %, sont indicatrices d’une bonne (27,7 %) ou d’une très bonne qualité de l’eau (69,1 %).

Concernant les paramètres caractérisant la physico-chimie de l’eau, ce constat sur les matières organiques et azotées confirme la pertinence et l’efficacité des politiques d’investissement en matière d’assainissement menées par les collectivités du département depuis de nombreuses années.

Pour les matières phosphorées et les nitrates, les bonnes à très bonnes qualités mesurées sont encourageantes et incitent à poursuivre les réflexions et les actions permettant de limiter le transfert vers les eaux superficielles des nitrates et du phosphore, et ce quelle qu’en soit l’origine.

Une riche biodiversité

Concernant les indicateurs de la qualité biologique, si le développement d’algues microscopiques fixées (diatomées) peut apparaître plus contrasté sur le territoire départemental, les très bons états écologiques déterminés mettent en évidence une riche biodiversité pour les peuplements d’invertébrés benthiques.

Enfin, il convient de rappeler que les conditions hydrologiques des cours d’eau, fortement liées à la pluviométrie, ont également un impact significatif sur les qualités déterminées, par exemple, en générant des phénomènes de lessivage après de fortes pluies ou en favorisant l’élévation de la température de l’eau en période d’étiage sévère.

La mise à disposition des résultats

La synthèse des données produites en 2017 et en 2018 est transmise en plusieurs exemplaires à chaque mairie où elles pourront être consultées par un large public. Vous pouvez aussi la télécharger en cliquant ici.

De plus, la totalité des plaquettes annuelles produites depuis 2003 peut être aisément consulté en ligne, sur les sites de l’observatoire départemental de l’eau (www.ode43.fr) et du Département (www.hauteloire.fr)

Dernière modification le lundi, 01 juillet 2019 14:39

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