jeudi, 27 juin 2019 14:17

Comment l'ADMR compte améliorer le bien-être de ses salariés

||| ||| |||

A l'occasion de son assemblée générale jeudi matin, le président de l'ADMR 43, Roland Puech, a évoqué le projet politique. Pour lui, la solution est dans le toilettage de la convention collective.

Ces derniers mois, les salariés de l'ADMR de Haute-Loire se sont régulièrement mobilisés, fustigeant les conditions de travail et les rémunérations. Jeudi matin, le président de l'Aide à domicile en milieu rural, l'ADMR, a évoqué le sujet dans son rapport d'orientation et projet politique. Pour Roland Puech, garantir le bien-être des salariés et des bénévoles doit passer par la refonte de la convention collective, "non adaptée pour les services à la personne en l'état".

"En terme de rémunération, souhaitons que la nouvelle loi sur l'adaptation au vieillissement prenne en compte cette problématique récurrente depuis plus de dix ans. La convention collective a besoin d'un relooking. Une salariée débutante sera rémunérée au SMIC pendant douze ans. Concernant le remboursement des kilomètres, la convention n'a pas évolué depuis huit ans. Fin 2018, le conseil départemental, sensible au travail de nos salariés, a octroyé 10 centimes de plus par kilomètre."

En Haute-Loire, l'ADMR compte 57 associations locales, 11 structures petite enfance, 2 hébergements temporaires, 1 SSIAD (soins infirmiers), 1 association de portage de repas. La fédération emploie 1 342 salariés pour 802 équivalents temps plein.

Dernière modification le jeudi, 27 juin 2019 14:43

Partager sur :