Mise en place depuis un an, la police de sécurité du quotidien a permis aux gendarmes de gagner en proximité avec les élus, les commerçants, les entreprises et la population. Cette "PSQ" doit encore s'améliorer.

Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais la gendarmerie a institué depuis un an la "police de sécurité du quotidien" sur l'arrondissement d'Yssingeaux. L'objectif est de bâtir une sécurité adaptée au territoire avec un enjeu de taille : la confiance.

Pour tisser ce lien, les gendarmes ont accentué les partenariats et les contacts avec les élus de chaque commune, la police municipale, les sociétés de sécurité. Des groupes de contact ont été créés dans les milieux de l'industrie, de l'école, de l'agriculture, de l'associatif.

Accompagner les jeunes gendarmes vers le retour d'anciennes pratiques

Les gendarmes sont redescendus de leurs voitures pour aller au contact de la population, en complément des nouveaux outils technologiques. "C'est ce qu'on avait il y a 10 ou 20 ans, on le retrouve. A nous d'accompagner les jeunes gendarmes qui ne comprennent pas toujours à quoi ça sert de parler de la pluie et du beau temps", estime le major Laurent Cros, chef de la communauté de brigades de Tence-Montfaucon.

"La prévention est un domaine important de l'activité de la gendarmerie, de l'ordre de 20 % en Haute-Loire. C'est un domaine souvent oublié par les médias au profit des radars", insiste le colonel Jean-Pierre Rabasté, patron des gendarmes en Haute-Loire.

La "peur du bleu", c'est prévenir

Dominique Freyssenet, maire de Sainte-Sigolène, apprécie cette "PSQ". "J'ai le sentiment d'une présence accrue des forces de l'ordre. Mardi, c'était jour de marché à Sainte-Sigolène et on les a vus. C'est certain : plus on les voit et plus on se méfie. Et les élus reçoivent une lettre d'information, on apprécie."

Dans la lutte contre la délinquance, cette police de sécurité du quotidien doit apporter certaines réponses chiffrées qui ne sont pas encore connues.