vendredi, 15 février 2019 11:34

Surendettement des ménages : une baisse du nombre de dossiers en Haute-Loire

|Valérie Michel-Moreaux, Etienne Heraud,Yves Rousset .||| |Valérie Michel-Moreaux, Etienne Heraud,Yves Rousset .||| |Photo La Commère 43|||

La commission plénière de surendettement a livré un rapport rendu public sur ses activités qui ont donné lieu à 19 commissions en 2018 en Haute-Loire.

Présenté par le directeur de la Banque de France, Etienne Heraud en présence du préfet, Yves Rousset et de Valérie Michel-Moreaux, directrice des finances publiques, ce document livre un certain nombre d'enseignements sur la situation des plus fragiles en Haute-Loire.

Premier constat : une baisse sensible des dossiers de surendettement déposés dans le département.

Cette procédure permet aux ménages de voir leurs dettes échelonnées, voire effacées sous certaines conditions. L'objectif de ce dispositif est de remettre le pied à l'étrier aux personnes en difficultés.


596 dossiers

En 2018, 596 dossiers de surendettement ont été déposés en Haute-Loire. Dans 94 % des cas, les déposants bénéficient d'une décision de recevabilité. Les dossiers sont en baisse de 13,2 % par rapport à 2017. Depuis 2013, une baisse de 200 dossiers a été constatée. Cette tendance rejoint celle enregistrée au plan national.

Le nombre de dossiers rapporté à 100 000 habitants est de 315 en Haute-Loire contre 270 en moyenne en Auvergne Rhône-Alpes (305 en France).

La proportion de re-dépôt de 52,5 % est stable sur un an. La suspension des dettes sur un maximum de deux ans pour retour à meilleure fortune est une des raisons des ces dépôts à nouveau de même que les modifications dans la situation des surendettés (baisse des ressources, changement dans la situation familiale par exemple) qui les conduisent à demander à la commission un nouvel examen et ainsi à déposer à nouveau un dossier. 


Une personne seule dans 58 % des cas

Le profil de la personne surendettée en Haute-Loire est celui d'une personne seule (célibataire, séparée, veuve ou divorcée) pour 57,9 %, dans une fourchette d'âge entre 35 et 54 ans (plus d'un cas sur deux), pas active (48 %), salariée en CDD ou CDI (25%), retraitée (15 %).

Cet endettement est d'abord lié à des dettes de charges courantes (83,9 %) des crédits à la consommation (69,4 %), les crédits immobiliers dans 16,1 % des cas.   

L'endettement médian s'élève à 16 038 euros en Haute-Loire, moins qu'en Auvergne Rhône-Alpes où il atteint 18 946 euros.

Dernière modification le vendredi, 15 février 2019 13:46

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