Face à la menace de suppression du gazole non routier (GNR), des entreprises artisanales de travaux publics et du paysage de Haute-Loire ont décidé de créer un syndicat départemental, affilié à la Confédération nationale des artisans des travaux publics et du paysage (CNATP).

Samedi matin, au CFA de Bains, la présidente nationale de la CNATP, Françoise Despret, avait fait le déplacement pour échanger sur les sujets d’actualités qui sont défendus au niveau national : loi sur la représentativité, fin du GNR, loi sur l’assainissement, gestion des déchets, commandes publics,. Et sur les services apportés aux adhérents au quotidien.

La réunion s’est poursuivie en évoquant les actions menées par les entreprises de TP pour défendre la fiscalité sur le gazole non routier.

Les participants ont voté un bureau composé de Hervé Pastre, président, Céline Pal, vice-présidente, Sagnard Franck, trésorier, Suzanne Gras, trésorière.

Le GNR est utilisé en France dans les secteurs agricoles, forestiers, fluviaux et des TP. Autorisé à partir du 1er janvier 2011, il est devenu obligatoire pour les engins de chantiers. il a remplacé le fioul domestique qui ne respectait pas la directive européenne imposant une très faible teneur en soufre.

"S’il était un jour supprimé, explique Françoise Despret, nous subirions une augmentation de 50 % du prix du carburant pour nos engins qui consomment entre 10 et 30 litres à l’heure. Les caractéristiques du GNR et du gazole sont identiques. Pas de pollution. Comble de tout, nous subirions une concurrence déloyale des agriculteurs ou des entreprises de travaux agricoles qui, sous couvert de pluriactivité, réalisent des travaux de terrassement et qui eux conserveraient le bénéfice du GNR."