Vendredi, Marie-Andrée Blanc, présidente de l'UNAF et de l'UDAF de Haute-Loire (Union Départementale des Associations Familiales) a présenté ses vœux aux responsables des associations familiales du département, aux forces vives de l'économie sociale et familiale ainsi qu'aux salariés de l'UDAF.

Le discours de Marie-Andrée Blanc a beaucoup tourné autour de la question des Gilets jaunes. "2018 s’est terminée dans la colère, une colère qui a pris naissance depuis de nombreux mois. Nous avions alerté sur cette perte de confiance de la part des familles : perte de pouvoir d’achat, baisse des prestations, inquiétudes sur les conséquences des réformes, sentiment de toujours contribuer davantage sans compensation par rapport à l’effort demandé… Autant de signaux d’alarme qui ont dégradé la confiance des familles dans notre système de redistribution."

"Aujourd’hui, le mouvement des gilets jaunes rend visibles les familles qui ont du mal à joindre les deux bouts. La présence de femmes sur les ronds-points, a surpris le gouvernement. Mais ce dernier a tendance à ramener cette présence aux seules familles monoparentales, au risque, à nouveau, de créer des réponses catégorielles, qui, au final, ne satisfont personne et ne répondent pas aux problèmes de fond. En fait, l’ensemble des difficultés, financières, sociales, d’accès au travail, aux services sont le point commun de bien des familles dans notre département."

"Les familles entendent les préoccupations environnementales plus fortes mais il faut avoir la possibilité de continuer à se chauffer, et à se déplacer. La fiscalité environnementale doit prendre en compte la réalité des charges familiales, tout en accompagnant les familles dans l’évolution de leurs mode de vie : c’est une condition même de son acceptation sociale."

Quant au sujet du Grand Débat National, la présidente de l'UDAF et de l'UNAF, veut y adhérer : "Bien évidemment, nous allons y prendre part."