Les prévisions tablent sur une nouvelle hausse du nombre de bêtes commercialisées sous appellation Fin Gras du Mézenc pour cette saison 2019. Chaque année, la progression est entre 10 et 15 %.
Vendredi 1er février, les premières bêtes pourront être abattues. Il faudra ensuite attendre quelques jours avant de pouvoir déguster cette viande dans les restaurants ou auprès des bouchers adhérents.
Les chiffres 2019 à retenir
Alors que la barre symbolique des 1 000 bêtes a été dépassée en 2018 (1 053 génisses et 17 boeufs), la hausse devrait se poursuivre en 2019 avec 1 200 animaux inscrits. En fonction des reports et des bêtes déclassées, on devrait avoisiner les 1 100 vaches sous cette AOP singulière qui rayonne sur l'Ardèche et la Haute-Loire.
La progression se vérifie par l'attrait auprès des éleveurs de ce territoire de moyenne montagne (deux nouveaux éleveurs en 2019, soit 100 exploitations, sur 28 communes) et pour l'intérêt grandissant des bouchers et restaurateurs. En 2019, ils sont 133 artisans bouchers à mettre en avant le Fin Gras du Mézenc contre 124 en 2018. Et 35 restaurants mettent cette viande à leur carte jusqu'à juin.
La fête au Béage le 2 juin
Cette année, la fête du Fin Gras s'installera au Béage, une commune ardéchoise voisine de Freycenet-la-Cuche, lieu de la fête 2018. Initialement envisagé à Lachamp-Raphaël, la manifestation se fera finalement au Béage le dimanche 2 juin.
Un village où s'est installée, en agriculture biologique, Violaine Vernet en 2015. A 34 ans, elle dirige seule cette exploitation de 25 mères, principalement de la race Aubrac. Elle a pris la succession de son oncle Bernard Alix. L'été, les bêtes pâturent à Sagnes-et-Goudoulet. Et l'hiver, elles restent au chaud au Béage. Cette année, 6 animaux sont inscrits mais 4 devraient être prêts à prendre la direction de l'abattoir.