L'annonce de la fermeture de l'entreprise Copirel à Langeac est un coup de massue pour les 82 salariés. Mardi matin, ils ont fait remonter leurs revendications en préfecture du Puy-en-Velay.
Voilà le cas concret de ce que peut produire le capitalisme. A Langeac, l'entreprise Copirel doit fermer. L'annonce a été formulée le 15 novembre aux 82 salariés, médusés. "On a toujours eu du travail, le carnet de commandes est bondé, le chiffre d'affaires est confortable", estiment Hélène Seguy, déléguée syndical CGT, et Serge Beson, délégué syndical FO.
Le groupe Cofel, détenu à moitié par des actionnaires espagnols (Pikolin) et sud-africains (Steinhoff), dispose de 5 sites de productions de matelas et sommiers en France. Celui de Langeac où est née la marque Bultex est le plus petit avec une production de 700 matelas par jour. Pour gagner en compétitivité, l'entreprise a décidé de rayer Langeac de la carte. "On nous propose de rejoindre Limoges ou la Sarthe."
Hors de question pour les 82 salariés qui ont rencontré le préfet mardi matin afin de faire remonter à Paris leurs revendications. "On veut retrouver un emploi pour chaque personne, via une reprise du site dans le même secteur d'activité ou dans un autre domaine."