lundi, 12 novembre 2018 16:27

Attentat : un exercice de confinement dans toutes les écoles de Haute-Loire

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Lundi matin, les 310 établissements scolaires de Haute-Loire ont participé à un exercice anti-attentat. L'occasion de vérifier les systèmes de sécurité, la réaction des élèves et des enseignants et les failles de l'organisation.

La culture du risque a pris place dans les établissements scolaires. Depuis les attentats de 2015 et suite à une circulaire de 2017, les écoles, collèges et lycées doivent réaliser des exercices. Alors que l'alerte incendie demande à tout le monde de sortir le plus vite possible, l'alerte attentat demande l'inverse. Chacun doit rester confiné là où il se trouve et se barricader.

Sous forme de jeu pour les plus jeunes

En amont, les équipes enseignantes, les familles et donc les élèves avaient été avertis de cet exercice lundi matin, le premier dans une démarche simultanée et coordonnée. "Le but n'est pas de piéger mais de faire preuve de pédagogie", fait remarquer Jean-François Fournier, directeur de l'Ensemble scolaire Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire, qui a reçu la visite de la sous-préfète et des responsables de la gendarmerie de l'Est de la Haute-Loire pour vérifier le dispositif. Pour les plus jeunes, l'exercice s'est passé sous forme de jeu pour ne pas les inquiéter.

310 écoles, 40 000 enfants

Le scénario faisait état d'une menace prise sérieusement d'une attaque dans un établissement scolaire du département. Ne sachant pas lequel, il était décidé de lancer l'alerte auprès de toutes les écoles de Haute-Loire. Cela représente 310 établissements pour environ 40 000 élèves.

Un exercice réussi à Monistrol

Dans le collège privé de Monistrol où nous avons pu suivre l'exercice, force est de constater que tout le monde a joué le jeu. Les élèves s'étaient blottis sous les tables des salles, les rideaux tirés, les portes fermées à clé et barricadées. Un silence de cathédrale.

"On sait qu'il y aura des ratés. Cet exercice se veut instructif pour mieux connaître les failles et les solutionner", indique Christine Hacques, la sous-préfète, qui insiste pour ne pas divulguer davantage les carences. Le sujet est sensible.

Dernière modification le lundi, 12 novembre 2018 17:02

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