Deux diagnostics agro-environnementaux ont été menés pour mesurer l’efficacité énergétique d’une ferme et son impact sur la ressource en eau.

Quel est l’impact d’un système biologique sur l’environnement ? Terre de Liens, Haute-Loire Biologique, l’Ateliers des possibles et Lombric&co, ont observé les impacts des pratiques agricoles sur l’environnement et plus particulièrement sur la gestion de la ressource en eau dans une ferme bio de Saint-Martin-de-Fugères.

Un diagnostic humus

Un diagnostic "Humus" avait pour objectif de connaître les sols de l’exploitation, de recenser la flore et la faune, et effectuer un descriptif des paysages. Ce dispositif permet de caractériser l’environnement global d’une ferme et la qualité des sols. Pour cela l’équipe s’est appuyée sur une étude du territoire (hydrographie, géologie,…) et la réalisation de tests bêche sur environ une douzaine de parcelles, avec caractérisation des types de sol, observation de la faune et flore présentes, historique des rotations... Ceci a permis d’avoir une vue d’ensemble et connaître les différences notables entre îlots de parcelles.

Un comparatif sur deux années

Un diagnostic "Dialecte" a permis de comparer à des références déjà établies les flux de matières en entrées et en sorties d’une exploitation afin d’en évaluer son efficacité énergétique. L’étude s’est basée sur deux années, qui se distinguent clairement : 2009 (élevage laitier conventionnel) et 2016 (production céréalière et fourragère avec petit cheptel allaitant certifié AB).

Une visite sur le terrain

L'après-midi a débuté avec la visite de plusieurs parcelles de la ferme de Pierre Gibert. L'agriculteur a détaillé les cultures et prairies, et les retours des tests bêches réalisés au printemps sur ces parcelles : type de sol, présence d'eau, faune/flore,...

Jude Spaety, expert en diagnostics, est intervenu par visioconférence, afin de présenter les résultats analysés et chiffrés des tests bêches, et de la comptabilité de la ferme. Le diagnostic "Dialecte" fait ressortir que le système bio est moins demandeur en énergie.