mercredi, 17 octobre 2018 07:36

Le Sydemer veut créer un nouveau centre de tri des déchets recyclables d'ici 2022

|Eric Berlivet, président du Sydemer, et Florence Nicolas, directrice du Sydemer|| |Eric Berlivet, président du Sydemer, et Florence Nicolas, directrice du Sydemer|| |||

Le Syndicat mixte d'étude pour le traitement des déchets ménagers et assimilés résiduels du Stéphanois et du Monbrisonnais (Sydemer) fait le tour des syndicats de Loire et de l'Est de la Haute-Loire pour les convaincre de créer un futur centre de tri d'ici 2022 répondant aux nouvelles consignes de tri des déchets recyclables.

Eric Berlivet, maire de Roche-la-Molière et vice-président de Saint-Etienne Métropole fait le tour des syndicats de l'Est de la Haute-Loire : le Velay Pilat, le Sympttom de Monistrol, Entre Monts et Vallées, Emblavez Meygal.

Un minimum de 60 000 tonnes par an

Le président du Sydemer défend un projet qui s'appuie sur les futures consignes de tri des déchets qui doivent être appliquées à partir de 2022. "En 2022, on pourra tout trier mais dans un nouveau centre de tri." Actuellement, la plupart des collectivités transportent les déchets recyclables comme le papier, le plastique et le verre vers le centre de tri de Firminy, géré par Suez.

Eric Berlivet a un plan pour "reprendre la main sur la gestion monopolistique de Suez". Il espère convaincre les syndicats de le suivre dans un projet de nouveau centre de tri qui proposerait suffisamment de tonnes de déchets pour intéresser plusieurs entreprises à candidater. Et ainsi jouer sur le prix. "Il faut plus de 60 000 tonnes par an. Et actuellement, les 229 communes de la couronne stéphanoise ne suffisent pas."

Faire jouer la concurrence pour baisser les tarifs

L'investissement est chiffré à environ 30 millions d'euros et Saint-Etienne Métropole a des pistes pour mettre à disposition un terrain sur son secteur. Suez pourrait aussi se porter candidat en réutilisant le site de Firminy mais en modernisant considérablement le système pour répondre aux nouvelles consignes de tri. Le Sydemer espère que l'importance du tonnage fera jouer la concurrence.

Eric Berlivet rejette toute démarche politique. "On n'est pas là pour en profiter. On est dans une fenêtre de tri possible avec des enjeux énormes dans les quinze ans à venir. Avec ce projet, on travaille ensemble mais chacun reste indépendant. Je suis le maire de Roche-la-Molière et ma commune n'est pas connue pour son château mais pour son immense centre d'enfouissement. Voilà ma motivation à trouver des solutions alternatives pour enfouir le moins possible."

Velay Pilat séduit par le projet

Le Sydemer réclame une réponse des syndicats avant la fin de l'année pour enclencher les études et être prêt pour 2022. Si les élus du Sictom de Tence se sont montrés dubitatifs à l'issue de la présentation, s'étonnant de l'urgence de la réponse, celui du Velay Pilat a été séduit. "On n'a pas vraiment le choix. Mais cela me semble intéressant. On a intérêt à être solidaire et collectif pour faire jouer la concurrence", affirme Frédéric Girodet, maire de Saint-Just-Malmont et président du Sictom Velay Pilat.

Dernière modification le mercredi, 17 octobre 2018 08:06

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