lundi, 23 avril 2018 20:36

Yssingeaux : le Fin Gras du Mézenc jugé pour son goût

|||||||||||||| |||||||||||||| ||||||||||||||

Lundi, la Foire aux viandes organisée par l'association du Fin Gras du Mézenc a investi le lycée agricole George-Sand.

Dès dimanche, un jury de spécialistes s'était retrouvé à Sainte-Eulalie pour déguster des bouillons de Fin Gras du Mézenc. Huit éleveurs ont participé à ce concours gustatif.

Trois bouillons ont été distingués. Il s'agit de celui issu de bêtes du GAEC de la Suchas (Anthony Jouffre) à Sagnes-et-Goudoulet, de Violaine Vernet au Béage et du GAEC A la bonne fourche (Bernard Bonnefoy) aux Estables.

Trois artisans bouchers ont aussi présenté leurs pièces de boeuf. André Bayle de Grand-Croix, et son apprenti, ont présenté un morceau provenant d'une aubrac de Fay-sur-Lignon. Gérard Viau, boucher et restaurateur à Saint-Michel-de-Chabrillanou, a travaillé une côte de boeuf et présenté une rillette issue de la même bête. Quant à Brice Pellevoisin, du Puy-en-Velay, il a exposé un assortiment de produits inventifs issus d'une charolaise des Estables.

"La bonne bête, c'est celle qui est dans l'assiette, ce n'est pas celle qui est belle de visu", affirme Bernard Bonnefoy, président du Fin Gras du Mézenc.

Outre quelques visiteurs, les lycéens ont pu profiter de cette animation, par des démonstrations au laboratoire, et par l'intermédiaire d'un menu spécial à la cantine.

Une conférence donnée par ABC Diététique invitait avec pertinence à réfléchir sur son alimentation et notamment sa consommation de viande, en pointant la nécessité d'appréhender les conséquences de ses choix alimentaires, tant au plan de la santé qu'en terme environnemental.

Manger moins de chair animale en privilégiant la qualité, le circuit court, le respect de la bête, des hommes qui l'élèvent, des bouchers qui en magnifient les morceaux, tel semble le credo vertueux qui devrait prévaloir pour préserver l'avenir.

Dernière modification le lundi, 23 avril 2018 21:23

Partager sur :