vendredi, 16 février 2018 11:12

Voitures électriques : tout reste à faire pour déployer les bornes de recharge

Le Département compte 7 véhicules électriques, essentiellement des Renault "Zoé"||| Le Département compte 7 véhicules électriques, essentiellement des Renault "Zoé"||| |||

En 2017, 31 000 véhicules électriques neufs ont été immatriculés en France. En Haute-Loire, le Département et le Syndicat départemental d’énergie étudient l’opportunité et les conditions du déploiement d’un réseau d’infrastructures de bornes de recharge.

La Haute-Loire est une zone blanche en terme de bornes de recharge pour les véhicules électriques. Alors que les ventes ne cessent de progresser, le département est en retard pour faciliter leur utilisation. A l'heure actuelle, leur développement est limité aux flottes d’entreprises et des collectivités.

Au-delà des enjeux environnementaux et de la raréfaction de l'énergie pétrole (sans compter son prix à la pompe), la présence de bornes peut constituer demain un motif d'attractivité pour les entreprises et les touristes, au même titre que le réseau mobile, internet et la fibre optique.

Des initiatives déjà lancées en Haute-Loire

La première étape est d'élaborer un schéma directeur qui permettra d'étudier la faisabilité d'un tel dispositif en Haute-Loire. Quelques initiatives commencent à émerger sur le territoire, notamment avec le projet d’installation de 4 bornes de recharge rapide par la communauté de communes des Rives du Haut-Allier, ou encore le projet de la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay qui vise à compléter le dispositif installé place Michelet en centre-ville du Puy.

Ce schéma directeur doit démarrer avant l’été 2018 et un premier rendu est programmé à l’automne prochain.

Cette étude devra notamment délimiter le nombre de bornes, éventuellement leurs emplacements qui tiendrait compte du trafic.

Faut-il le rendre gratuit ?

"On encouragera le développement des véhicules électriques sur nos territoires ruraux où le recours à la voiture individuelle est et restera nécessaire. Dans le même temps, il faut organiser le développement des infrastructures de recharge dans l’espace public", convient Jean-Pierre Marcon, président du Conseil départemental. "Quand je regarde aujourd’hui le déploiement des infrastructures de recharge dans les départements limitrophes, force est de constater que la Haute-Loire est un peu une grande zone blanche. Il est temps d’agir, de nous mobiliser collectivement pour nous doter d’une nouvelle typologique d’infrastructures nécessaires à notre attractivité."

L'éventuel déploiement dépendra aussi du coût. L'investissement sera forcément conséquent, le fonctionnement aussi. Le modèle économique interroge, car la gratuité est souvent de mise et la rentabilité rarement atteinte.

Dernière modification le vendredi, 16 février 2018 11:43

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