mercredi, 06 septembre 2017 11:31

Dimanche, c'est l'ouverture en Haute-Loire pour 6 000 chasseurs

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Dimanche, c’est l’ouverture de la chasse pour plus de 6 000 adeptes que compte la Haute-Loire.

Formation des chasseurs

Entre les formations pour l’examen du permis de chasser ou la chasse accompagnée, pour la chasse à l’approche et à l’affût, pour l’organisation des battues, pour l’agrément de piégeurs, pour la pratique de la chasse à l’arc, pour l’examen initial du gibier et l’hygiène alimentaire ou pour l’agrément de garde-chasse particulier, plus de 450 chasseurs viennent se former chaque année. Ceci représente près de 30 journées de formation.

Dans les semaines qui ont précédé l’ouverture, environ 150 chasseurs ont suivi la formation intitulée « chasse collective : organisation et sécurité ». A l’issue de ces 5 journées, la Fédération 43 aura atteint son objectif affiché dans le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique : avoir au moins 2 chasseurs formés par territoire.

Le lièvre

En Haute-Loire, c’est le roi des petits gibiers. Il est le plus souvent chassé avec quelques chiens courants. La plupart des ACCA prévoit des limitations du nombre de jours de chasse ainsi que des quotas par chasseur.

La Fédération réalise des comptages au printemps pour évaluer l’abondance des effectifs reproducteurs. Les résultats étaient satisfaisants ce qui est de bonne augure.

Sur une vingtaine de communes du bassin du Puy, les chasseurs sont sollicités pour collecter des yeux de lièvres dans le cadre d’une étude nationale. La pesée du cristallin, organe de l’œil, permet de connaître avec une grande précision l’âge des lièvres. Ceci permet d’étudier la reproduction de l’espèce, d’identifier les difficultés qu’elle peut rencontrer et du coup de tenter d’améliorer la situation. Pour cela, chaque territoire concerné par l’étude a été doté de flacons remplis d’un conservateur.

Côté plumes

Pour les perdrix grises, après une saison sans chasse suite à une reproduction médiocre, le nombre de couples reproducteurs recensé au printemps semble être stable. La réussite de la reproduction sera révélée dans les semaines à venir par l’analyse des résultats des comptages qui sont encore en cours. D’ores et déjà, les chasseurs craignent le pire sur les communes du secteur de Costaros sinistrées par les orages du 13 juin. A cette date, c’est la période des éclosions et les poussins sont très fragiles. Avec de telles conditions, il est probable que même les adultes aient souffert, les pontes de recoquetage sont donc peu probables.

Pour la chasse des perdrix, il faudra patienter jusqu’au 1er octobre.

Pour la caille des blés, la chasse peut traditionnellement débuter le dernier samedi d’août. L’oiseau est présent mais pas de façon homogène. Il semblerait que les secteurs d’altitude soient les mieux lotis.

Pour les 3 espèces de grand gibier

Pour le chevreuil, le quotas d’animaux à tuer sur le département a été arrêté au printemps. Il est de 4 516 contre contre 4 467 la saison dernière soit moins de 2 % d’augmentation.

Pour le cerf, presque chaque année, quelques nouveaux territoires sont demandeurs d’un plan de chasse. En 2016/2017, 715 animaux de cette espèce ont été tués pour 815 bracelets attribués. Pour la saison 2017/2018, la progression se poursuit. 876 bracelets sont attribués en réponse à une volonté globale de stabilisation des effectifs.

Comme à l’échelle nationale, l’espèce du sanglier se développe en Haute-Loire. Le tableau de chasse de la saison dernière est le plus haut jamais observé avec 3 433 individus tués. Certains territoires (près de 80) ont dû depuis le 15 août, enclencher des actes de chasse pour répondre à la problématique des dégâts, notamment sur les cultures de maïs.

Dernière modification le mercredi, 06 septembre 2017 16:38

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