samedi, 16 décembre 2017 22:17

Yssingeaux : Nosferatu a conquis le public avec "Une Chambre en attendant"

Photo Lucien Soyere|Fred Bardel, le directeur du setvice culturel d'Yssingeaux. Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|| Photo Lucien Soyere|Fred Bardel, le directeur du setvice culturel d'Yssingeaux. Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|Photo Lucien Soyere|| ||||||||||||

Vendredi soir, le théâtre d'Yssingeaux accueillait une création de la compagnie Nosferatu dans le cadre de la saison culturelle.

Dans "Une chambre en attendant" de Gilles Granouillet, l'actualité du djihad est abordée avec finesse et sensibilité. Et on ne s'ennuie pas une minute.

Fidèle à elle-même, la Cie Nosferatu sonde avec constance les soubresauts de notre société. Avec "Une Chambre en attendant", elle ne déroge pas à la règle. Cette pièce de Gilles Granouillet livre une histoire qui plonge au coeur de l'actualité sans traiter le sujet de front, mais en l'amenant avec délicatesse en se focalisant sur l’humain.

Une oeuvre qui mériterait d'être abordée et débattue avec un public scolaire.

L'histoire

Un père attend dans une chambre d’hôtel, en Turquie, à la frontière syrienne. Il est venu rechercher son fils parti en Syrie pour faire le djihad. L’attente de son retour, loin de chez lui, va profondément transformer cet homme.

Comment un père appréhende-t-il son rapport à la famille, à la relation qu’il a avec son enfant et à l’avenir ? Quelle part de responsabilité a-t-il dans les errements de ce garçon ? Doit-il s’oublier pour le ramener? Peut-il pardonner ? Doit-il pardonner ?

Dans cet hôtel, le père fait une rencontre déterminante avec la femme de ménage kurde qui vient chaque matin nettoyer la chambre. Elle n’est peut-être pas celle qu’il croit...

Les 16 et 17 mars 2018, "Une Chambre en attendant" sera joué à Brives-Charensac.

Dernière modification le dimanche, 17 décembre 2017 00:33

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