mercredi, 14 décembre 2016 16:06

Tence : une première extrudeuse en fonctionnement à l'entreprise Renon

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Obligé de quitter Lapte, Luc Renon a acheté l'ancienne usine Fima à Tence pour installer son entreprise de recyclage des déchets plastiques. Une première extrudeuse a été mise en fonctionnement. Les quatre machines de Lapte doivent suivre avant l'été 2017.

Ce n'est pas la mise en fonctionnement de la première extrudeuse qui va éteindre les critiques formulées par les riverains laptois. Mais l'installation de cette machine de recyclage des plastiques marque la première étape du déménagement.

Cette extrudeuse d'occasion, qui comprend un broyeur et l'extrudeuse, a été achetée par l'entreprise Renon et tourne depuis le lundi 28 novembre. "Nous avons des imprévus qui ont retardé son installation."

Quatre extrudeuses à déménager d'ici juin 2017

Les quatre broyeurs et extrudeuses de Lapte doivent suivre avant juin 2017. "Une machine est en cours de démontage à Lapte", certifie Luc Renon dont les bureaux ont été mutés à Tence.

Sur la zone du Fieu, à Tence, le site offre 10 000 m2 de bâtiments (1 000 m2 à Lapte), 23 000 m2 au sol. "Cela va nous permettre de stocker les déchets au sec et de ne pas en entreposer à l'extérieur."

L'usine de Lapte doit servir d'entrepôt pour du négoce

Installé depuis le 1er janvier 1991 à Lapte, dans le quartier d'Oudreyches, l'entreprise Renon a vu son activité se développer plus vite que prévu. L'arrêté préfectoral autorise 900 m3 de stockage et produits finis à Lapte, et 5 000 m3 à Tence. "L'installation à Tence nous coûte entre 400 et 500 000 euros, entre les travaux et le déménagement."

Le site de Lapte restera propriété de Renon. "J'envisage une autre activité de négoce de granulés. Il n'y aura aucune gêne, il n'y aura rien dehors", promet le patron qui emploie 23 personnes dont 20 CDI en 3x8. A partir de janvier, l'usine devrait aussi tourner les week-ends, entraînant l'embauche de quatre nouveaux salariés.

Les opposants pas rassurés

Janine Masson, présidente de Vivre à Oudreyches, l'association des riverains mécontents à Lapte, n'est pas rassurée pour autant. "Je ne vois rien de différent à Oudreyches. Il y a toujours le bruit et l'odeur insupportable. J'ai le sentiment qu'il travaillera sur les deux sites et qu'on ne sera pas tranquille. Il faut vivre ici pour comprendre les désagréments entre le bruit, l'odeur et les alarmes. Si ça prend feu, on peut partir en courant. La réserve incendie est inutilisable. M. Renon a toujours de bonnes excuses. Jusque-là, il n'a jamais respecté ses engagements. La zone de Marteveille avait été construite pour lui, il n'y est jamais allé. On nous mène en bateau depuis 20 ans, on a de quoi avoir des doutes."

Dernière modification le dimanche, 18 décembre 2016 09:02

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