Le groupe Monistrol-Yssingeaux d'Amnesty International propose deux temps forts en ce mois de mars à Yssingeaux: une exposition autour de l'abolition de la peine de mort et un rassemblement, vendredi 17 mars, à 18 heures, pour les victimes en Syrie.
Au rez-de-chaussée de la médiathèque La Grenette à Yssingeaux, jusqu'au 28 mars, une exposition développe le point de vue : "Pourquoi il faut abolir la peine de mort". Car si la peine capitale n'existe plus en France depuis 1981, une soixantaine de pays la pratique encore. Ce combat pour l'abolition reste un des piliers majeurs de l'action menée par Amnesty International.
Une exposition à vocation pédagogique
Jean-Louis Trilland, le secrétaire du groupe Monistrol-Yssingeaux, précise : "Cette exposition est là pour informer le public avec un état des lieux. Elle a aussi une vocation pédagogique puisqu'elle présente un argumentaire visant à convaincre que la peine de mort est non seulement inhumaine, mais en plus parfaitement inutile. Sa suppression ne fait pas augmenter la criminalité, son maintien ou son instauration ne la font pas diminuer."
Chacun peut donc passer la porte de la médiathèque pour prendre connaissance de ces panneaux.
Toutefois, le groupe avait imaginé une animation spécifique destinée aux scolaires du territoire. "Nous avions lancé l'invitation pour que les lycéens viennent participer à une rencontre autour de cette question, mardi 14 mars après-midi, avec un responsable national d'Amnesty. Malheureusement, aucun établissement scolaire n'a répondu à notre proposition. Nous le regrettons."
Un rassemblement pour demander justice pour les victimes du conflit en Syrie
Chacun a en mémoire des images de la tragédie qui s'est nouée en Syrie et n'en finit pas de faire des victimes. Vendredi 17 mars, à 18 heures, Amnesty International propose un rassemblement à Yssingeaux, place de la Victoire, devant le cinéma-médiathèque. " Par cette initiative, nous demandons justice pour les victimes du conflit en Syrie."
L'objectif est de recueillir des signatures qui seront écrites sur une bache en plastique, laquelle rejoindra d'autres du même acabit pour qu'elles soient réunies ensuite.
