jeudi, 12 janvier 2017 15:01

Les gendarmes de Haute-Loire s'entraînent à répondre à une attaque terroriste

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Jeudi, les gendarmes des pelotons de surveillance et d'intervention ont bénéficié d'une formation à Saint-Maurice-de-Lignon pour faire face en cas d'attaque terroriste.

Les gendarmes doivent se préparer au pire. Une attaque terroriste reste possible en Haute-Loire et les militaires doivent être prêts. Pour ce faire, trente militaires des trois PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Haute-Loire ont suivi une formation à Saint-Maurice-de-Lignon.

Le terrorisme fait évoluer les interventions

Le rendez-vous était donné dans l'ancienne salaison Souchon, rue du Touchon. Dans cet immense bâtiment désaffecté de 6 niveaux, les militaires se sont confrontés à des situations de crise avec présence de terroristes, bardés de ceintures d'explosifs. Par unités, armés de fusils HK UMP 9 avec visée holographique, les gendarmes devaient maîtriser le ou les agresseurs et effectuer une reconnaissance du bâtiment.

"Tous les PSIG disposent de la même formation. On parle le même langage. Les techniques évoluent en fonction de la menace", indique le major Jean-Marc Bleslu.

Un PSIG-sabre à Yssingeaux d'ici 2018

Le terrorisme a fait évoluer les méthodes d'intervention des gendarmes. "Quand une personne est retranchée et armée, notre rôle est de sécuriser les lieux en attendant l'arrivée d'un médiateur ou du GIGN. Avec les tueries de masse, on expose davantage les gendarmes. Dans le cas d'une attaque terroriste, il faut limiter le nombre de morts à tout prix." D'où cet entraînement pour intervenir rapidement.

Le PSIG d'Yssingeaux se transformera en PSIG-sabre d'ici 2018. Cette unité spécialisée sera équipée d'un nouveau fusil d'assaut, d'un véhicule et du matériel de protection balistique.

Dernière modification le lundi, 16 janvier 2017 13:18

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