jeudi, 17 mars 2016 12:46

Monistrol : les lycéens solidaires d'une camarade menacée d'expulsion

Les lycéens ont réalisé deux banderoles de soutien.|Les lycéens ont réalisé deux banderoles de soutien.|Ils étaient environ 200 lycéens pour ce sitting de quinze minutes.|Laurine Giron et Nicolas Clément sont membres du comité de soutien.|| Les lycéens ont réalisé deux banderoles de soutien.|Les lycéens ont réalisé deux banderoles de soutien.|Ils étaient environ 200 lycéens pour ce sitting de quinze minutes.|Laurine Giron et Nicolas Clément sont membres du comité de soutien.|| Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43|Photo La Commère 43||
Les élèves du lycée Léonard-de-Vinci ont voulu marquer le coup ce jeudi matin sur le perron de l'entrée de leur établissement scolaire.

Ils ont pris fait et cause pour une famille albanaise, qui est passée par Le Chambon-sur-Lignon et le Puy-en-Velay, menacée d'expulsion depuis le refus de leur demande d'asile. Ils sont assignés à résidence. L'un des trois enfants est scolarisé à Monistrol-sur-Loire, et doit passer son bac en juin. Peu importe qu'ils la connaissent ou pas, les lycéens s'unissent pour permettre à cette famille de rester en France. "Ils sont arrivés il y a trois ans et demi en France. Ils se sont intégrés", argumente Solène Prost, membre du comité de soutien.


La famille s'est intégrée depuis trois ans
Le 14 février, la famille devait être expulsée. Mais un malaise de la mère de famille a reporté cette obligation de quitter le territoire français. Le sursis a pris fin ce jeudi. "On se bat pour elle, bien sûr, mais aussi pour tous ceux qui sont visés par ces mesures", estime Coline Pabiou, une amie de l'élève scolarisée à Monistrol. "Les profs nous ont appris à penser par nous-mêmes. Ce sont nos valeurs. C'est inadmissible de chasser une famille qui s'est intégrée et qui est en danger si elle retourne dans son pays", développe Nicolas Clément, élève de première. "Ce n'est qu'un début", promet Laurine Giron, une autre porte-parole présente à ses côtés. "On ne la connaît pas personnellement mais ce n'est pas une raison pour ne rien faire."


Une pétition en ligne et une page Facebook
Ce jeudi matin, pendant une dizaine de minutes, environ 200 jeunes se sont amassés derrière deux banderoles. Une manière visible et médiatique de montrer leur solidarité. D'autres actions doivent suivre. Une pétition a également été lancée via le Réseau éducation sans frontières (RESF) et a déjà recueilli 800 signatures. Une page Facebook a aussi été créée.
Dernière modification le jeudi, 17 mars 2016 13:22

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