lundi, 26 septembre 2016 12:19

Les chasseurs laissent les perdrix tranquilles... cette saison

Photo d'illustration.||| Photo d'illustration.||| Photo DR|||

La perdrix sauvage est devenue rare. Elle subsiste sur une quarantaine de communes du sud de la Haute-Loire, de Saint-Paulien à Pradelles et de Polignac à Saint-Jean-Lachalm, grâce aux cultures de céréales et de lentilles.

Comme chaque année, des comptages ont été réalisés au printemps et dans l'été pour évaluer les effectifs et mesurer la qualité de la reproduction.

Les résultats sont mauvais. Au printemps, 800 couples ont été recensés, un chiffre élevé sur dix ans mais plus faible qu'en 2015 (900 couples).

Les comptages estivaux laissent apparaître une mauvaise reproduction. Le taux de multiplication est de l'ordre de 2 (3400 oiseaux recensés) alors qu'il doit être de 3 minimum pour que cet oiseau puisse être tué sans compromettre la saison de chasse l'année suivante. C'est-à-dire retrouver un cheptel reproducteur identique la saison suivante.

Les 26 territoires ayant souscrit au contrat de gestion ont décidé à l'unanimité de ne pas tirer les perdrix cette année.

La Fédération a informé les 20 territoires du périmètre qui n'adhèrent pas au plan de gestion afin de les encourager à suivre le mouvement.

Dernière modification le lundi, 26 septembre 2016 13:43

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