mardi, 19 juillet 2016 22:25

Il parcourt le chemin de Saint-Jacques pour son fils handicapé

Vincent Rabec (2e à partir de la gauche) a été accompagné par son ami Philippe (à gauche) et son frère Jean-Baptiste (à droite) pendant que son père Christian s'occupe de toute la logistique.|| Vincent Rabec (2e à partir de la gauche) a été accompagné par son ami Philippe (à gauche) et son frère Jean-Baptiste (à droite) pendant que son père Christian s'occupe de toute la logistique.|| Photo La Commère 43||

Un père de famille s'est lancé sur le GR65 depuis la Haute-Savoie et est arrivé en Haute-Loire mardi soir. Il s'est lancé sur le chemin de Saint-Jacques avec son épouse pour faire connaître l'association qui vient en aide à son fils de 3 ans, handicapé moteur.

Le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle rassemble une multitude de combats. Celui de Vincent Rabec mérite d'être raconté. Ce jeune père de famille, kinésithérapeute et préparateur physique en Haute-Savoie, pensait avoir trouvé le point d'orgue à son bonheur avec la naissance de son fils Siméon.

Une maladie qui ne porte pas encore de nom

Mais la maladie est rapidement venue contrarier ses plans. Agé de 3 ans, Siméon est handicapé moteur. Sa maladie n'est pas encore étiquetée et une nouvelle batterie de tests va peut-être permettre d'attribuer un nom à ce mal. Ce qui permettrait de l'orienter vers une prise en charge appropriée. Toujours est-il que Siméon ne parle pas, ne tient pas assis seul et ne marche pas. Une association s'est créée pour soutenir la famille et tenter de recueillir des fonds pour assurer l'accès à des thérapies appropriées, pas toujours prises en charge par le système de santé.

Siméon présent aux arrivées à partir du Puy

Vincent Rabec est parti de sa maison, à Alex, en Haute-Savoie. Il a d'abord marché 51 km pour rattraper le GR65, cet itinéraire du Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui démarre de Genève. Depuis le 14 juillet, le jeune père de famille parcourt une cinquantaine de kilomètres par jour, soit entre 7 et 9 heures de randonnée, en courant ou en marchant. "Mon épouse était présente avec Siméon aux arrivées des trois premières étapes. Elle sera de nouveau là à partir du Puy-en-Velay", raconte Vincent.

La moitié de l'aventure au Puy-en-Velay

Le pèlerin de 38 ans est arrivé en Haute-Loire mardi et a pu compter sur l'hospitalité d'une famille à Tence, rencontrée par connaissance interposée. Il vient de dépasser les 300 km d'un périple qui en fait 700 au total. "Au Puy, mercredi soir, je serai à la moitié." L'arrivée est programmée le 28 juillet à Cahors.

Vincent est bien entouré et jamais seul sur le parcours. Au-delà des nombreuses rencontres qu'il fait sur le chemin, il peut compter sur son père, Christian, qui s'occupe des ravitaillements et a préparé les étapes et la logistique. Une amie s'est chargée de réserver tous les hébergements. Des amis ou de la famille se relaient pour réaliser quelques étapes à ses côtés. "J'ai la chance d'avoir des personnes autour de moi qui me portent. Je ne suis jamais seul. Et on fait de belles rencontres. Cela correspond à ce que j'imaginais."

Pour aider l'association...

Voir le site internet de l'association Des Cimes et des monts avec Siméon

Voir la page Facebook de l'association

Une cagnotte existe sur Leetchi pour acheter des kilomètres du périple de Vincent et ainsi permettre le financement d'une future thérapie pour Siméon.

Dernière modification le mardi, 19 juillet 2016 23:04

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