Le procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, mère et beau-père de Fiona, disparue en 2013, s'est ouvert lundi après-midi devant la cour d'assises de Haute-Loire au Puy-en-Velay.
"Je veux qu'ils craquent, qu'ils disent où." Ce cri du coeur est celui de la grand-mère paternelle de Fiona, cette petite fille clermontoise décédée en 2013 et dont on n'a jamais retrouvé le corps.
Sur le banc des accusés se retrouvent Cécile Bourgeon, sa mère, et Berkane Makhlouf, son compagnon. En première instance, le 25 novembre 2016, l'ancien couple avait écopé respectivement de 5 et 20 ans de réclusion criminelle. Cécile Bourgeon avait été acquittée partiellement du chef de violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de 15 ans par ascendant. Son autorité parentale lui a été retirée sur ses deux autres enfants.
Lundi après-midi, après l'entrée des accusés dans le box, le président Etienne Fradin a procédé à la composition du jury d'assises, étape préalable au procès en appel. Douze hommes et femmes ont pris place en tant que jurés.
D'ici le 20 octobre, la cour doit entendre une cinquantaine de témoins. Les réquisitions et plaidoiries sont attendues à partir du 18 octobre et le verdict doit intervenir le vendredi 20 octobre.