Mardi, Jean Autin est mort à 87 ans dans sa maison du Fraysse, à Saint-Jeures, dans les bras de son fils Jo et entouré de son épouse Marie.

Jean, troisième enfant d’une fratrie de quatre, est né le 18 janvier 1930 aux Augiers dans une famille d’agriculteurs. Avec ses parents, il s’installe à  Rioumazel.

Pendant deux ans, il part en Allemagne pour y effectuer son service militaire. A cette occasion, à la suite d’un accident de train, il se blesse au genou.

En avril 1959, il épouse Marie Michalon. Le couple s’installe alors à Pélinac où naît Pierre, leur premier enfant. En 1963, la famille se fixe au Fraysse et s’agrandit au fil des années avec l’arrivée de Christian, Joseph, Bernadette et Françoise.

A une année d’intervalle, en 1978 pour son père, en 1979 pour sa mère, Jean perd ses parents.

Jean avait travaillé comme menuisier à l’entreprise Delolme de Saint-Jeures avant de consacrer sa vie professionnelle à l’agriculture, ponctuée de travaux de bûcheronnage. Déterminé, tenace, malgré des accidents handicapant ses genoux et ses doigts, il n’a jamais baissé les bras.

Une fois à la retraite, il a activement donné la main à son fils Jo qui a repris l’exploitation du Fraysse.

D’un naturel accueillant, ouvert aux autres, curieux de tout, proche de la nature, cultivant la simplicité, Jean Autin a su transmettre aux siens ce goût de la terre. Il aimait la vie au grand air, se plaisait à jardiner, partir en quête de champignons sur ce territoire qu’il connaissait comme sa poche et auquel il était très attaché.

Dix petits-enfants, un arrière-petit-fils Lucas ont comblé Jean qui pratiquait l’art d’être grand-père avec un bonheur toujours renouvelé, son éternel sourire aux lèvres même lorsque la maladie est venue frapper à sa porte en 2013.

Diminué par les séquelles de cet AVC, Jean Autin a eu le privilège de passer ces dernières années chez lui, grâce au dévouement sans faille de son épouse Marie, de leur fils Jo et plus largement de l’attention de tous ses proches.

Les obsèques de Jean Autin se déroulent samedi 9 décembre, à 14 h 30, à l’église de Saint-Jeures.